Bonjour les Filles! Je vous parlais il y a quelques temps de « gratitude » et de ma façon de faire. Aujourd’hui, pour aller un peu plus loin, je voulais revenir sur le livre de Florence Servan-Schreiber « 3 kifs par jour » , que j’ai lu l’été dernier. J’avais pris quelques notes mais je n’avais pas encore eu le temps de vous en parler ici. Ce livre m’a réellement ouvert les yeux sur les bienfaits de la gratitude. Comme je vous le racontais dans mon article précédent, je pratique moi aussi le principe du 3 kifs par jour, le soir quand je suis tranquillement couchée dans mon lit et que je repense à ma journée. La démarche n’est pas du tout « formalisée » chez moi, je n’ai pas de carnet de gratitude à coté de mon oreiller…. Tout se passe dans ma tête entre moi et moi. Autant vous dire qu’après avoir revécu 3 bons moments de ma journée (parce qu’il faut y mettre du coeur et ressentir les choses ❤), je m’endors comme un bébé…. Il m’arrive quelques fois même de m’endormir avant la fin des 3 kifs (sécrétion de sérotonine toussa toussa)…. Bref dans son best-seller Florence Servan-Schreiber, qui se définit comme une « professeure de bonheur » donne des idées, des tuyaux, des exercices pour permettre à tout à chacun de cultiver ses kifs…
L’auteure s’appuie sur de nombreuses études pour expliquer que notre capacité individuelle au bonheur dépend pour moitié de facteurs génétiques, notamment la longueur du gène 5HTT … Oui le bonheur est maintenant une chose sérieuse qui fait l’objet d’études scientifiques approfondies 😉. La bonne nouvelle c’est que nous avons la main sur les 50% restants…
Alors si l’on a pas été gâtée à la base (longueur de gène 5HTT )… comment fait-on pour être heureuse? Faut-il gagner au loto? Accéder enfin à ce nouveau poste dont nous rêvons depuis des années? S’offrir le dernier sac Gucci? Et bien non, seule une petite part de 10% de notre bonheur serait conditionnée par ce type de facteurs extérieurs. En plus, nous aurions tendance à surestimer la durée des impacts positifs de cet type d’événements extérieurs (obtention d’un diplôme, d’une promotion, une perte de poids etc)…. Reporter notre bonheur en le soumettant à la survenance d’événements futurs…, se dire que tout ira mieux quand nous aurons obtenu ceci ou cela, se révèlerait donc pour le moins illusoire.
Les 40% de bonheur potentiel restant dépendent entièrement de notre manière de filtrer et d’aborder les événements. Ce sont les « lunettes noires » ou les « lunettes roses » que nous appliquons quand nous analysons ce qui nous arrive…Les kiffs permettent d’enfiler plus souvent les lunettes roses et d’optimiser les 40% en nous aidant à aborder la vie, le quotidien, les événements de manière plus positive et optimiste.
Bonheur naturel et bonheur synthétique
L’auteure distingue le bonheur naturel et le bonheur synthétique.
Le bonheur naturel est celui auquel nous aspirons. C’est « la joie que nous éprouvons lorsque nous obtenons ce que nous voulons » : tomber amoureuse, partir en vacances aux Seychelles…. »Nous ne sommes pas un artisan laborieux, mais un lauréat méritant ». Le bonheur naturel est perçu comme une grande et noble cause. Le bonheur synthétique est celui que nous « fabriquons ». « Il rend une déception acceptable en donnant du relief à ce qui reste » et nous permet de rebondir. Il permet de tirer parti de situations contraignantes.
Le bonheur synthétique se fabrique. L’aptitude à fabriquer du bonheur synthétique est souvent liée à notre tendance à voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Le pessimiste mise tout sur le bonheur naturel et peu même faire fi du bonheur synthétique. L’optimiste présente de bonnes aptitudes à fabriquer le bonheur synthétique. Il « ressent de l’élan, de l’energie face à la force des événements, se sachant capable de résister aux obstacles. Lorsque survient une nouveauté ou qu’une situation évolue, il est convaincu d’être à un tournant important et encourageant de sa vie…. ça vibre »…
Pour une fois et juste pour une fois, je vais vous dire que le synthétique a du bon 😉
Tal Ben Shahar, un autre « professeur de bonheur » dont il est beaucoup question dans cet ouvrage estime que les 3 indispensables pour « réussir » sont l’optimisme, la passion et l’effort.
L’optimiste fabrique du bonheur synthétique, nous l’avons vu précédemment. Le bonheur synthétique rend plus optimiste. La boucle est bouclée. Les kifs permettent de fabriquer ce fameux bonheur synthétique. Mais c’est quoi au juste un kiff? Un kif c’est vivre un instant de plaisir ou un moment de grâce, savoir le reconnaitre et se remercier soi-même, les autres ou la vie d’avoir pu le vivre.
Quelle est la différence entre un plaisir et un instant de grâce?
Martin Seligman chercheur en psychologie dont il est également fait mention dans l’ouvrage, distingue deux sensations de bonheur différentes: les plaisirs et les moments de grâce. Les plaisirs sont généralement liés aux sens. « Ce sont des sensations brutes et passagères qui ne requièrent aucune réflexion ». Alors que « les moments de grâce se produisent au cours d’une activité dans laquelle nous sommes engagés mais ne sont pas nécessairement accompagnés de sensations brutes plaisantes ». C’est par exemple le cas lorsque j’écris un article ici, je perds la notion du temps, je me sens en osmose avec ce que je suis entrain de faire. Je n’y retire pas un plaisir aussi immédiat que lorsque je croque dans la première fraise de la saison mais la grâce s’entremêle à mon action et je n’en réalise l’ampleur que lorsque cela s’arrête. Les moments de grâce sont souvent liés à des satisfactions professionnelles mais aussi à d’autres activités auxquelles nous nous adonnons.
Le plaisir est fugace, il se cultive. Notre cerveau a en effet une exceptionnelle faculté d’adaptation et banalise l’évènement. La première fois d’une expérience plaisante est un enchantement. Les fois suivantes peuvent devenir de fades répliques. Le secret pour cultiver un plaisir, c’est de le varier mais aussi d’espacer la fréquence et de limiter la durée d’un même plaisir. Le plaisir est intimement lié à la notion d’inattendu ou de surprise. En créant des surprises plaisantes pour notre entourage, nous stimulons leur cerveau grâce à l’inattendu et multiplions les chances de réciprocité.
Les gratifications liées aux moment de grâce sont plus longues. Les moments de grâce nous rendent uniques et nous font vivre « l’expérience de soi ».
Il ne faut pas se contenter d’enregistrer un kif pour son petit moment de gratitude mais bien penser à le savourer pendant qu’il se produit. Nous vivons dans un monde où nous zappons très vite et ne prenons plus forcement le temps d’approfondir une expérience. Pour rendre une expérience plus intense et la saisir dans sa globalité il faudrait partager le plaisir que l’on ressent immédiatement (avec d’autres humains et pas juste sur les réseaux sociaux 😉). En parler immédiatement accroit l’intensité du plaisir. On peut également prendre une photo mentale de l’instant. C’est ce qui m’arrive quand par exemple je me promène avec mon petit n°3 et qu’il me sert la main un peu plus fort, ou quand je regarde un de mes enfants dormir paisiblement …sa petite tête avec ce visage serein … ça remplit coeur d’amour et de tendresse. Je photographie mentalement cet instant en espérant ne jamais l’oublier. Ça fait beaucoup de bien❤
Enfin l’auteur aborde longuement le fait que c’est la poursuite d’un objectif bien plus que son atteinte qui alimente notre bonheur. L’action et même le labeur peuvent nous rendre heureux lorsqu’ils pointent dans une direction qui compte à nos yeux.
Pour conclure, je reprends l’auteure: « Ce sont les activités ordinaires et banales qui créent des vies merveilleuses, dès lors que la merveille nous frappe. »
J’espère que ces quelques lignes vous auront donné l’envie d’en savoir un peu plus et de découvrir ce livre de Florence Servan-Schreiber… La lecture est légère et très intéressante.
Je vous fais des Bisous et je vous souhaite une très belle journée 😘
4 Commentaires
Bonjour Cindy, j’aime beaucoup Florence Servan_Schreiber, et pour info elle a mis en scène avec deux autres femmes les 3 kits. J’ai hâte d’y aller et je pourrais te raconter. J’y vais le 12/03. Peut être passeront elles près de chez toi ! Sinon il y a son site très sympa, les 10 résolutions de début d’année et sont tellement évidentes !
http://www.florenceservanschreiber.com
http://lafabriqueakifs.com/reservez-vos-places/
Merci pour ton post et bonnes vacances !
Sofia
Bonjour Sofia!
Merci pour ce partage! J’attends ton retour avec impatience 😉
Passe une belle journée!
à très vite 😘
Bonjour Cindy ☺
Donc, si je comprends bien, on shabille avec des fibres naturelles mais on privilégie les bonheurs synthétiques. Ton article est vraiment très intéressant et donne très envie d’en savoir un peu plus sur LES bonheurs. Depuis la lecture de ton article sur la gratitude, lorsque je me couche, j’ai pris l’habitude de me remémorer trois instants de la journée que je souhaite gratifier et je m’endors avec le sourire… Actuellement également, je lis l’ouvrage de Don Miguel Ruiz dont tu avais parlé dans un de tes articles… Cela pour te dire que la lecture de ton blog est vraiment bénéfique ! Un GRAND MERCI encore de ce partage !
Belle journée😀😀😀
Bonjour Myriam! Exactement tu as tout compris 😉
Merci beaucoup pur ton enthousiasme, ça fait plaisir à lire! 😀
Passe une très belle journée! 😘